Luis Pôlet, work cycle 2019-2020.
Les peintures sont habitées du devenir et de la disparition d’une femme dans un monde en constante modulation. Sa présence prend la forme d’une figuration qui se cherche un visage. Lilith apprivoisant un paradis perdu.
Les encres organisent les couleurs, la transparence et la profondeur. Tandis que l’œil est guidé par les traits contrastés tantôt constitués d’abondance dessinés tantôt de gestes brusques. Ensemble ils agencent les chemins complexes du regard. D’une vue d’ensemble on sent une présence insondable sinuant entre les vides et les pleins, courant d’air entre deux roches. En s’approchant, les fragments, les structures et les volutes gravés dans la toile dilatent la pupille et la dévorent
Le thème du couronnement de la Vierge, son histoire et son importance en occident, m’accompagne et m’aide à constituer (désapprendre) mes réflexions. J’y vois un outils de questionnement sur la femme et le devenir femme dans notre société contemporaine, essentiel et déterminant pour l’avenir de l’humanité.